Faire dialoguer Ecologie et conditions de travail
Une douzaine de personnes se sont retrouvées mi-juin pour une formation organisée par l’URIF avec l’ARACT*. Cette journée faisait suite à la 2ème édition de notre réflexion Environnement : l’UNSA, votre alliée du quotidien et a fait l’ouverture de la semaine des Conditions de Travail « Parler Travail, c’est productif ! ».
Aline Dronne-Caron et Isabelle Rogez-Dufrenne, nos animatrices dynamiques, ont démarré avec un questionnaire interactif sur les réglementations et gestes professionnels en lien avec la préservation de l’environnement dans nos métiers. Ce fut l’occasion de revoir les trois niveaux de gestes professionnels : bio-mécaniques psychologiques et cognitifs.
Plusieurs actions existant dans les métiers des participant∙es ont été citées : stockage de données (en particulier l’IA, le télétravail…), lutte contre le gâchis alimentaire, tri-recyclage-valorisation des déchets, végétalisation-rénovation des lieux de travail, mobilités douces. Il est apparu que les différents acteurs travaillant sur un même site ne suivent pas tous les actions. L’UNSA, grâce à son réseau d’élu.es, pourrait permettre une nécessaire cohérence d’élaboration puis de mise en œuvre.
La législation existe pour le monde du travail mais son application n’est pas systématique. Elle est de trois niveaux : Primaire (obligations de l’employeur en termes de prévention pour la santé, évaluation des risques et de la charge de travail), Secondaire (réduction des risques, formations, chartes, éco-gestes…), Tertiaire (curatif, réparation, médiation et psychologie du travail). La RSE* ne doit pas résider dans un souci de communication verte à l’attention des usagers ou des clients. Elle est un levier de négociation pour améliorer la Santé et les Condition de Travail.
La journée s’est conclue sur un jeu de rôle : réunion d’un CSE sur le réaménagement des sites pour réduire la consommation d’énergie de l’entreprise. Parler écologie et impact sur le travail s’est révélé être un levier pour négocier, mais que c’est un long chemin pour l’automatiser dans notre stratégie.
Pousser les directions à construire un « projet organisationnel à visée écologique » est apparu comme le meilleur moyen de poser en négociation trois questions :
- quel sera le changement d’organisation du travail ?
- quel sera le changement des conditions de travail (évaluation des risques psycho-sociaux, de surcharge, pénibilité…) ?
- quel impact cela aura sur l’environnement ?
Voilà les outils avec lesquels les participant∙es sont reparti∙es pour faire évoluer les choses dans le bon sens pour leurs collègues, et la planète.
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Agence Régionale pour l’Amélioration des Conditions de Travail https://www.anact.fr/ile-de-france
Responsabilité Sociétale des Entreprises https://www.economie.gouv.fr/entreprises/gerer-sa-comptabilite-et-ses-demarches/quest-ce-que-la-responsabilite-societale-des#
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