La protection sociale joue un rôle majeur d’amortisseur social en cas de crise. Ce fut le cas notamment en 2008 lors de la crise des subprimes,
puisque la France, malgré les impacts économiques sur le pays, a réussi à contenir en partie les effets grâce aux mécanismes de chômage partiel par exemple.
Aujourd’hui, l’économie mondiale est potentiellement menacée par un autre phénomène, celui du coronavirus ou Covid-19. S’il s’agit de ne pas céder à la panique, là encore grâce à son système de protection sociale, la France a des outils qui permettent en partie d’amortir les chocs et de protéger les populations. Il s’agit notamment du chômage partiel, mais également dans la situation actuelle, de la prise en charge des arrêts de travail par l’Assurance Maladie et de la mobilisation des hôpitaux publics et de leurs personnels.
Cependant, comme pour les périodes de chômage partiel, le versement d’indemnités journalières par la « Sécu » ne couvre pas l’ensemble de la rémunération. Si à cela s’ajoute le fait que le salarié n’a pas cumulé un an d’ancienneté, ou qu’il n’a pas de convention collective favorable, il ne bénéficiera alors pas du maintien de sa rémunération par l’employeur en cas d’arrêt.
Cette épidémie de coronavirus doit donc tous nous interroger dans notre rôle de représentants des salariés et des agents en matière de couverture santé et de couverture en prévoyance complémentaire.
C’est peut-être malheureusement le bon moment pour que nous, représentants UNSA, remettions ces sujets en avant dans les entreprises, les branches et la fonction publique, afin d’obtenir des accords en la matière ou améliorer l’existant.
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